| Dernières réponses | |  A toi aussi.
Elle regarda la porte se refermer.
Dans son sac, elle prit une nuisette noir et alla se changer dans la petite salle de bain qui était à coté de sa chambre.
Elle alla directement sous sa couverture, sans fermer la fenètre qui était ouverte, et s'endormit. |
| | A peine ayant prononcé ces mots, Misako avait déjà pratiquement atteint la porte. Elle avait envie de quitter la présence d'Etsuko et c'etait tombé au bon moment. Il fallait mettre toutes les informations qu'elle avait aquises sur la jeune demoiselle au clair, pour pouvoir mieux jouer avec cette personne. Elle lui adressa un sourire et avant de quitter la pièce elle lui annonca.
Bonne soirée. |
| | C'est pas grave.
Elle lui souria franchement.
Malgré l'énergie qu'elle avait toujours en elle, Etsuko était fatiguée.
Elle réprima avec difficultée un baillement.
*Je ne vais pas mettre Misako à la porte quand même... si ?*
Tu m'excuseras Misako, mais je suis un peu fatiguée du voyage. |
| | En prononçant ses quatres mots, les trait de d'Etsuko s'assombrit, comme si ses pensées la torturer. Misako resta silencieuse quelques instants, méditant.
Excuse moi... Je n'aurais pas dû te poser une telle question.
Elle regarda l'instrument de musique de la demoiselle, restant une nouvelle fois silencieuse.
Je me suis un peu emporter. Je n'aime pas trop dévoiler certains de mes secrets et là je l'ai fait sans le vouloir. Je me suis emporter et j'ai agit comme une gamine en te demandant de m'avouer quelquechose à ton tour. |
| | J'ai perdu mon frère.
Les mots étaient sortit sans qu'elle le veuille.
Elle n'aime pas vraiment parler de ça.
Sa gorge se noua. Ne pas craquer.
Elle avait conscience bien trop tard de sa parole.
Si seulement elle avait pu la retenir.
Si seulement...
Non pas qu'elle n'aimait pas Misako.
A vrai dire, elle la trouvait même étrange. |
| | C'est que...
Sa voix trembla
Quand c'est arrivé... Quelques temps après j'ai voulu en parler à une amie... Enfin... Et elle avait pitié de moi... Elle me considérait presque comme une personne malade. Les gens reagissent comme ça quand ils apprennent qu'une personne a été victime de cet acte.
Elle se taisa quelques instants, puis finalement elle releva la tête et plongea son regard dans celui de la jeune femme.
Mais j'ai l'impression que toi tu n'es pas comme tout ces imbéciles de ce monde. C'est surement pour cela que je t'es confié mon secret inconciament.
Et toi ? Tu as un secret ? Qui t'as fait souffrir ? |
| | Je n'ai pas pitié de toi. Je ne vois pas pourquoi je devrais en avoir.
Plusieur dizaine de filles ont déjà connues ça, et elles réussissent à vivre avec.
Je ne vois pas pourquoi je devrais avoir pitié de toi.
Quand Etsuko avait quelque chose sur le coeur, elle trouvait toujours quelqun pour en parler.
Cette personne devenait alors irrémédiablement son confident, son journal intime.
Que Misako le lui est dit était une chose, mais qu'elle parle de pitié envers elle en était une autre. |
| | Misako resta un instant silencieuse, le regard vide. Il fallait à présent qu'elle oublie ce qu'elle etait surtout quand elle est en présence de ces humains. Il fallait que son rôle sois parfait.
Finalement, elle fit un léger geste, elle haussa les épaules et sans regardait la jeune fille elle repondit d'une voix faible.
Personne n'a le droit de savoir ce qui s'est passé... Pourquoi je te l'ai dis... Je ne veux pas qu'on est pitié de moi à cause de cette histoire. |
| | Peut être parce que tu as besoin d'en parler à quelqun.
L'histoire avait vraiment troublée Etsuko.
Le ton de Misako était sincère, et autre chose à la fois.
Néanmoins, elle décida de la croire. C'est déjà dur de vivre une chose pareille, alors la raconter à une fille qu'on ne connais même pas relève de l'incroyable. |
| | Pour le moment...
Misako eut envie de sourire quand elle annonça cette phrase mais elle renonca à montrer cette expression. Qui sais, peut être qu'elle vennait de trouver un point faible à sa fraiche et douce proie.
Elle commencait vraiment à se lasser de son petit jeu de la fille simpas. Et si elle commençait à lui montrer une face cachée de son personnage ?
J'avoue que moi... On m'a déjà droguée... J'avais quinze ans et j'avais reussit à sortir de chez moi en douce pour aller retrouver les garçons de mon quartier...
Misako était assez inspirée sur ce sujet c'était parfait. Elle continua a joué le jeu, puis elle baissa sa tête, laissant ses mèches de cheveux cachés sont doux visage torturé par ses faux souvenirs.
Il y en avait un que j'attiré, il m'a donc demandé de boire un peu, histoire que l'atmosphère soit détendu, de plus, il était vraiment mignon dans son genre et j'ai accepté. J'ai commençais à boire et lui se controler de moins en moins. Il se collé contre moi, me toucher le corps, les cheveux, le visage. Je me souviens qu'il m'avait murmurer qu'il me désirait, qu'il voulait qu'on couche ensemble... Malgré que j'avais quelques verres d'alcool dans le sang, j'avais encore conscience de se qui se passé et j'ai refusé. Je me rapelle que son visage s'était assombrir, mais un étrange sourire s'était dessiné sur ses lèvres. Il m'a ensuite annoncait qu'il n'allait pas forcée une jolie demoiselle à faire cet acte si elle n'en avait aucune envie. Il m'a donc servit un autre verre et ce que je n'avais pas vu c'est qu'il y avait versé une certaine dose de drogue. Alors inconciente j'ai vu le verre qu'il m'avait servit. Mon corps etait devenu las, et un trou noir s'etait emparer de moi. Je me rapelle d'avoir eu d'atroces douleurs au niveau de l'entre jambe... Ce bat*ard, il était en train de me violer !!!
A sa dernière phrase, sa voix exprimait une certaine rage, de la haine. Il fallait absolument qu'Etsuko la croit le plus possible. Puis elle releva la tête laissant apercevoir ses yeux brillants. D'une voix faible, elle annonça.
Je ne sais même pas pourquoi j'en parle a une inconnue... |
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